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Grâces lui soient rendues. Pierre Assouline

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On passe une vie à tourner autour de quelques êtres et ils finissent par nous habiter à notre insu. Paul Durand-Ruel fut la présence secrète de mes livres sur Kahnweiler, Camondo, Gallimard et Cartier-Bresson ; aussi ai-je choisi de lui rendre grâces à mon tour sous la forme d’un récit forcément impressionniste, aussi sensible à ce qui part du dedans qu’à ce qui arrive au-dehors. « Comment devient-on une Légende ? Cette question pourrait résumer l’intention de ma biographie autant que l’existence de Paul Durand-Ruel (1831-1922). Une suite de drames, d’échecs, de coups du sort, de débâcles – comme ce 24 mars 1875 à Drouot, ou un Renoir vaut à peine 180 francs -, qui tous ont renforcé une conviction comparable à la foi religieuse : être l’initiateur et le passeur d’une école de peinture. Cet homme d’ordre politique et moral agit comme mécène et marchand d’une révélation artistique ; il croit en son jugement esthétique et même la reconnaissance tardive de l’opinion, après 1900, ne l’entraîne pas aux accommodements. « Au fond, celui qui a « fait » Renoir, Monet, Sisley, Puvis de Chavannes et d’autres, et promu toute la peinture française du XIXe siècle aux Etats-Unis a toujours rêvé de vivre dans un paradis qui aurait la sereine douceur d’un paysage de Corot ou de Camille Pissaro ».

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