On ne guérit jamais de son enfance. Éric Ollivier en a pris conscience assez tardivement, et c’est sans doute ce qui fait le charme de son récit. Regardant du haut de sa cinquantaine le petit garçon qu’il a été, il éprouve un certain étonnement à retrouver un être timide et sage, lent et naïf, qui aimerait devenir marin comme son père, cet Arthur imposant qu’il n’a connu que vieux et qui est mort trop tôt. Entrant en veuvage comme on entre en religion, la pieuse Térésa, sa mère, ne vit plus désormais que pour ce jeune fils…
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