La retraite, Joseph Cottereau l attendait avec un peu d impatience. Mais ce jour arrive sans doute trop vite et c est en versant une larme qu en 1961, il ferme sa forge. Alors, évidemment, le passé ressurgit : les années d apprentissage avec son père Alexandre, lui-même formé par son propre père ; les petites affaires de la commune et les grands événements politiques âprement commentés par les hommes dans le café attenant à l atelier ; la religion, avec son culte officiel et ses superstitions inavouées ; le quotidien laborieux au son du marteau et de l enclume chahuté par les guerres…
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