Dans les années 50 le travail social s’invente avec les moyens du bord, Le travail social explose ( se développe ) de manière exponentielle et les personnels aussi.
Les églises (catholiques et autres) , les notabilités des ARSEA ( sauvegardes) s’impliquent bras dessus- dessous dans l’aide aux orphelins de guerre puis le temps aidant au profit des jeunes caractériels ou déficients mentaux.
Il faut former ces nouveaux professionnels qui ont pour viatique et savoir faire leur vocation christique.
Dans les années 60/70 les accords Aneji font de ces personnes de vrais salariés plus de simples moniteurs, en échange de mesures d’adaptation, c’est à dire d’une formation qui leur permet de prendre du recul par rapport à leur engagement.
Michel Chauvière et ses comparses formateurs à Parmentier accompagnent la mutation, Mai 68 étant passé par là, ils pensent naïvement peut être que le travailleur social est le ‘médiateur’ entre le pouvoir et les sans voix que sont tous ces assistés et éduqués. Bref ils se heurtent aux clercs de la direction de l’école qui ne souhaitent pas faire de tous ces éducs de parfaits compagnons de route du PC ou de l’ extrême gauche.
La psychanalyse va calmer tout ce tohu-bohu, en devenant le nouveau viatique du travail social, mais ce nouvel épisode est un autre livre .
Signé: Un travailleur social gauchiste encore naïf …
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