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L’introduction de la réforme grégorienne à Toulouse. Elisabeth Magnou.

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La période de la Réforme dite grégorienne a été l’une des plus propices à la rédaction de faux documents. Dans leur effort d’émancipation vis-à-vis de tutelles laïques ou ecclésiastiques, certaines communautés religieuses ont laissé, ou fait, rédiger des faux pour justifier et défendre leurs revendications d’autonomie. Il y a cinquante ans, Philippe Wolff a démontré la fausseté du diplôme de création du monastère de Figeac au détriment de Conques1. Plus près de nous, Régis de La Haye a remis en cause l’authenticité de plusieurs actes de Moissac parmi les plus anciens2. Jean-Luc Boudartchouk vient d’en faire autant avec la célèbre charte dite de Nizezius3.

  • 4 É. Magnou, L’introduction de la Réforme grégorienne à Toulouse, 1958, p. 38-40 et annexes (…)

2L’Église toulousaine n’a pas échappé à la tentation des faux. Dès 1958, Élisabeth Magnou a montré que la bulle de Grégoire VII déliant Saint-Sernin de tout lien de sujétion vis-à-vis de la cathédrale Saint-Étienne datée des environs de 1081, avait été obtenue par le biais d’une fausse demande de l’évêque Isarn à Rome, demande sans doute rédigée par les chanoines de Saint-Sernin eux-mêmes ; Isarn avait eu beau dénoncer la tromperie et protester avec la dernière énergie, la chancellerie pontificale n’était pas revenue sur le contenu et l’autorité de la bulle octroyée

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