Révolutionnaires sans révolution. André Thirion.

14.90

Bon état.

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Edition Robert Laffont 1972.

S’il existe un mouvement qui s’est soucié, en ce siècle, de vouloir changer le monde sans renoncer à l’interpréter, c’est bien le surréalisme. Son histoire — tout du moins pour la période 1920-1930 — épouse et parfois devance, sinon corrige, celle de la révolution sociale. D’où l’attrait qu’exerça cette insurrection de l’esprit sur le meilleur de l’intelligence créatrice. Telle est la toile de fond sur laquelle vient s’appuyer, en 1972, Révolutionnaires sans Révolution. Rarement un livre aura mieux suscité une époque en donnant à voir, sans fard et sans haine, l’intimité de ses principaux acteurs.

Disons, pour faire court, qu’à compter de ce témoignage (jusqu’à ce jour indépassé et introuvable) d’André Thirion, le surréalisme, par la mise en lumière de ses contradictions autant que par la révélation brutale de quelques-uns de ses noirs secrets, redevint vivant, actif et stimulant. L’auteur, un jeune provincial de vingt ans qui abandonna tout pour suivre la voie révolutionnaire que lui désignaient Marx, Lénine et André Breton, se retrouva au premier rang lors des grandes disputes théoriques qui agitèrent le mouvement.

Antifasciste, combattant de la Résistance, il n’en a guère retiré d’autre avantage que de pouvoir publier librement le récit de ces années ardentes. On y voit vivre Thorez et Aragon tels qu’ils étaient, ainsi que Breton, Dalí, Eluard, Prévert et son ami d’enfance Georges Sadoul.

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